

Pour cette 5ème édition du podcast Disco Queen avec Dia Radio, sur le Queen Classic Surf Festival , on parlera “Surf et musique : l’histoire d’une hybridation sub-cultuelle” avec Feu Magazine et “Santé mentale dans le sport et le surf : prise de conscience collective, déstigmatisation et métamorphose” avec Juliette Lacôme, Manue Lataste et Ornella Magris.
Je commande une pizza, verse un filet d’huile d’olive sur une burrata. J’ai honte. Arroser les courgettes aubergines, vider un vase sur mes boucles, le corps renversé en arrière pour conjurer la fournaise, me fait honte.
Cela ne m’était jamais arrivé avant. J’ai déposé la lettre sur le bureau ciré, une lettre manuscrite sans âme ni amitié, une lettre de politesses, de formules qu’on copie-colle depuis un site en construction, sans conviction pour les respectueuses salutations.
Le samedi 7 juin, j’animerai une discussion lors du festival Hébé dans la ville qui était trop occupée pour me regarder débarquer. Nous parlerons « Violences Sexistes, Ripostes Féministes » parce que par les temps qui cavalent, on a besoin d’idées aussi belles que révolutionnaires.
Aujourd’hui, une nouvelle fois, j’explore la joie contagieuse des liens d’amitié dans le monde du surf, la résistance heureuse des amours queer et leur puissance politique. Parce que, malgré tout ce qu’on me dit, je reste le poing levé, t’as vu. Rdv ce mercredi 14 mai à 18h30 pour la soirée de vernissage au cinéma l’Atalante à Bayonne.
Du 14 mai au 5 juin 2025, j’expose une série de photographies argentiques et quelques poèmes au cinéma l’Atalante à Bayonne. Comme une réponse à Hélène Giannecchini, autrice du livre « Un désir démesuré d’amitié », j’ai voulu composer une archive féministe queer dans le monde du surf en France. J’ai également souhaité explorer la beauté et la puissance politique des liens d’amitié et a ainsi pu repenser le surf à la lumière des amours queer.
Ça fait plus de quatre ans, que je retiens des images, que je les défais puis les reforme, que je les stocke dans un placard de mon crâne parce que mes souvenirs n’aiment ni la pluie ni les regards. Ça fait 4 ans que j’ai commencé à prendre tout ceci au sérieux, à me pencher sur la mémoire comme on s’inclinerait au-dessus d’un puits, un puits qui pue mais qui fascine.
Si on avait dit à la petite fille au bord de la piscine, enveloppée dans sa serviette de bain, le ventre bien caché sous sa serviette de bain serrée depuis le nombril jusqu’aux genoux, si on avait dit à la petite fille qui observe ses mollets comme on voudrait écraser une limace, qui regarde ses bras, ses cuisses, ses putain de cuisses…
À l’aube de la troisième guerre mondiale, il y a encore des jeunes parents qui prévoient, aux beaux jours, de faire baptiser leur bébé. C’est la seule info de ces dernières semaines qui m’a faite sourire, au sens de rire au niveau en-dessous, pas rire franchement mais rire un peu, rire un peu jaune, une toux saumâtre, sous-rire quand même.
Ce sont quelques mots, quelques mots parmi la liste de mots désormais interdits de figurer dans les articles scientifiques étasuniens. Ce sont des mots qui forment un langage, c’est un langage qui constitue des recherches, ce sont des recherches qui incarnent des pensées, des pensées formulées par et pour des gens. Ce sont des gens. Ce sont des gens effacés, radiés, proscrits, bannis, cachés dans un placard ou sous le tapis.