Fougères et sacoches
{Vélodyssée, France}
En roulant sur la Vélodyssée, nous sommes continuellement au carrefour de deux océans ; une étendue aquatique d’un côté, une mer de milliers de pins chahutée par les vents de l’autre.
Avant même qu’une armée de pins ne défile de part et d’autre de la route, l’odeur fait irruption et nous saute au visage. Sans prévenir, les effluves de bruyère nous agrippent comme des enfants en demande d’attention. Telle une fête foraine endormie, il y a du caramel dans l’air.
{Extrait} Véir Magazine